The dope around the corner

J’ai été témoin d’un joli coup de filet, ce soir.

Trois types dont un qui faisait davantage natif de Belfort que des Tropiques semblent en grande conversation autour d’une berline, coffre ouvert. D’un bref appel de phare je leur rappelle qu’ils sont en train de palabrer devant une entrée de parking. Le plus pâle des trois – quatre en fait, en comptant le passager que je n’avais pas vu – sort nonchalamment et sans un regard un brassard orange fluo plié en quatre, l’agite dans ma direction avec la même conviction que Jake Blue son paquet de Chesterfield à l’entrée de la boîte, avant de se le passer au bras.

Je laisse ce représentant de l’ordre vaquer à ses occupations, et part faire un tour. Sur Campus, on passe du rap ricain audible, sur Courtoisie, la Menhirette (© GP) est interviouvée par un Monsieur qui aurait besoin de prendre des cours de diction ou de changer d’occupation.

À mon retour, la place est libre. En remontant ma rue à pied, je croise des collègues de mon flic en train de serrer trois autres lascars. Propre, net, sans bavure.

Pas de quoi casser trois pattes à un canard, ni a priori de donner lieu à post sur un blog débutant.

Seau ouate ?

En fait, la probité voudrait que j’édite la chanson infra pour en supprimer une strophe, seulement j’ai une confiance limitée dans le caractère durable de ce genre de développement policier.

Alors je vais quand même attendre.

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